Description
Spoiler alert : ceci n’est pas un conte de fées. Pourquoi ? Parce que les personnages parfaits agacent tout le monde.
Si on part de ce postulat, alors autant vous dire que vous allez A-DO-RER Adama, Tobias et Erin, qui sont plutôt du genre à incarner l’imperfection.
C’est leur premier point commun.
Le deuxième ? Ils sont à la recherche du bonheur depuis toujours.
Pour Adama, cet inconditionnel du « putain, Dieu, mais à quoi tu joues là ? », il n’y a pas de bonheur possible sans Toby, son seul rayon de soleil.
Sauf que Toby – ou Tobias, pour les moins intimes – est cloué à un lit d’hôpital, prisonnier d’un coma que les médecins déclarent irréversible. Du fond de sa léthargie, lui aussi a des rêves : aucun d’eux ne porte le nom d’Adama.
Et Erin, alors ? Eh bien « Madame la duchesse » est persuadée que courir après le passé lui assurera un avenir sans tache.
Un grand noir baraqué, une personne à mobilité plus que réduite et une petite bourgeoise pudibonde. Un combo improbable, vous dites ? Certes, mais pourtant…
C’est ensemble qu’ils vont apprendre à enlever leurs œillères et démuseler le bonheur, et ça ne se fera pas sans quelques sacrifices. Et vous savez quoi ? Peut-être bien que vous aussi, vous feriez bien de sortir les mouchoirs.
Parce qu’on ne sort pas indemne d’une course au bonheur.
Une lectrice en retard –
Voilà un peu plus d’un que j’ai lu « Et démuseler le bonheur » et les souvenirs sont quasi intacts tant il m’a marqué par sa douceur, son humanité (adjectifs que l’on peut totalement appliquer à l’autrice !)
L’autrice nous y raconte des histoires de personnes que l’on pourrait tout à fait connaître, auxquels même on peut s’identifier !
C’est une ode à la recherche du bonheur. Ils sont à la quête de ce bonheur que nous recherchons tous et c’est cet élément là qui les humanise profondément et les rends profondément attachants (attachiants parfois 😉 ).
Leurs choix sont parfois contestables et on a des fois envie de les secouer comme on secouerait un ami qu’on pense partir à la dérive.
On peut passer du rire pour passer quelques pages plus tard aux larmes (non, non je n’ai absolument pas pleuré un matin à 8h30 dans le RER A …).
Alors oui, ce n’est pas un livre de poche que l’on peut glisser partout, mais il m’a suivi tel un fidèle compagnon et sa lecture a été une réelle bouffée d’air frais !
Un gros plus pour l’originalité du livre : différentes typographies, des dessins, notes de l’autrice …
Un roman à lire et relire tant on en apprend sur soi et sur les autres …
Fabien –
J ai plus qu aimé ! J ai dévoré ce livre en quelques jours ! Merci de m avoir remis sur la route de la lecture !
Je commande le prochain !!!!!